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China Daily : "les "colonialistes occidentaux" à l’origine des troubles à Hong Kong"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des policiers se tiennent devant des graffitis sur les murs du Conseil législatif, un jour après que des manifestants se sont introduits dans l'immeuble de Hong Kong. ©AFP

Les médias officiels chinois ont dénoncé jeudi 4 juillet les gouvernements occidentaux pour avoir embrasé Hong Kong. L’ambassadeur chinois, qui a appelé à éviter toute « ingérence », a été convoqué par les autorités britanniques, soutiens des manifestants à Hongkong. Les tensions entre Londres et Pékin, nées du soutien apporté par le Royaume-Uni, l’ancienne puissance coloniale, aux manifestants à Hongkong, ont culminé mercredi 3 juillet.

Des centaines de manifestants masqués sont entrés de force lundi dans le Conseil législatif de Hong Kong après une manifestation marquant l’anniversaire de la rétrocession à la Chine en 1997.

« Les idéologues des gouvernements occidentaux ne cessent jamais d’organiser des troubles contre des gouvernements qui ne leur plaisent pas, même si leurs actions ont provoqué la misère et le chaos dans tous les pays d’Amérique latine, d’Afrique, de Moyen-Orient et d’Asie », a souligné le journal China Daily dans son éditorial. « Maintenant, ils essaient la même chose en Chine », a ajouté l’article.

« L’objectif est simple, la stratégie aussi : les Occidentaux tentent d’exploiter le système différent de Hong Kong et sa proximité avec la Chine continentale pour susciter des troubles et faire pression sur le gouvernement central », a ajouté le journal.

Le quotidien China Daily a ajouté que la cause principale des troubles, même si les gouvernements occidentaux ne l’admettent pas, est qu’ils s’inquiètent de la montée en puissance de la Chine. « Les idéologues occidentaux croient qu’ils ont la mission d’endiguer la puissance chinoise et ils ne perdent aucune occasion pour faire pression sur Pékin », indique aussi l’article qui souligne que la ville de Hong Kong, centre commercial libre, aurait échappé à leurs attentions si elle n’avait pas été une région administrative spéciale très en vue de la Chine, avec une dérogation spéciale permettant à ses différents systèmes social et économique de rester en place pendant une période de transition (jusqu’en 2047) après sa rétrocession à la Chine.  

« Le comportement violent que ces agitateurs occidentaux adoptent enfreint l’ordre public à Hong Kong et mine l’ordre social", ajoute China Daily.

Par ailleurs, le journal chinois The Global Times, a critiqué les propos tenus par le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt : « La diplomatie britannique paierait son comportement envers la Chine », peut-on lire dans le texte.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé mercredi un vif mécontentement vis-à-vis de Londres après que Jeremy Hunt ait déclaré à propos de Hong Kong qu’il était toujours plongé dans une « illusion coloniale ».

Hunt a mis en garde aussi mardi contre les conséquences d’un non-respect par Pékin de la Déclaration commune sino-britannique de 1984 portant sur les conditions de la rétrocession de Hong Kong à la Chine.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a quant à lui déclaré que Jeremy Hunt avait fait preuve de « trop de confiance en soi » en se permettant de s’immiscer de manière injustifiée dans les affaires de Hong Kong.

Pour répondre à Hunt, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que Hong Kong étant retourné sous la souveraineté de son pays d’origine, les droits et les devoirs de la partie britannique au titre de la Déclaration commune de 1984 avaient été pleinement acquittés. « Le 1er juillet 1997, la Chine a repris l’exercice de sa souveraineté sur Hong Kong et le gouvernement chinois a commencé à l’administrer conformément à la Constitution et à la Loi fondamentale », a ajouté Geng Shuang.

Geng Shuang a enfin martelé que « le Royaume-Uni n’a pas de souveraineté, de gouvernance ou de pouvoir de supervision sur Hong Kong, ni aucune responsabilité ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV